Répertoire des membres

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Domaines de recherche
Andrieu Sarah
anthropologie pratiques chorégraphiques ouest-africaines circulation des savoirs récit de soi
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Sarah Andrieu est anthropologue, maitresse de conférences au département des Arts de l’Université Côte d’Azur. Elle est membre de l’Unité de recherche migrations et société (URMIS) et membre associée à l’Institut des mondes africains (IMAF). Ses recherches, menées au Burkina Faso depuis 2002, portent d’une part sur les usages politiques des danses traditionnelles par l’état postcolonial et d’autre part sur les dynamiques de circulation d’esthétiques, de savoirs, d’imaginaires dans le champ globalisé de la danse africaine contemporaine. Elle a participé à différents programmes de recherches collectifs dont les programmes « Système de savoirs et d’apprentissage en Afrique », «Création musicale, circulation et marché d’identités en contexte global », « Créations en migration » et « Pratiques de l’entretien en danse ». Elle ouvre actuellement un nouveau terrain de recherches sur les vidéoclips et les danseurs urbains à Abidjan en Côte d’Ivoire dans le cadre du programme de recherche :« Cultures du numérique en Afrique de l’Ouest- musique, jeunesse, médiation » (https://afrinum.hypotheses.org ). Sarah Andrieu est membre du comité scientifique éditorial de la revue Recherches en danse et du conseil scientifique du Groupement d’intérêt scientifique « Études africaines ». Elle a notamment co-dirigé avec Emmanuelle Olivier l’ouvrage Création artistique et imaginaires de la globalisation.

Bastien Marion
notation du mouvement cinétographie Laban culture chorégraphique répertoires
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Marion Bastien s’est formée à la notation Laban en France et aux États-Unis. Elle a noté des pièces de Georges Appaix, Dominique Bagouet, August Bournonville et Philippe Decouflé, remonté d’après partition des solos et danses chorales, et enseigné la notation (Conservatoire de Paris, universités Paris 8 et Paris 10). Elle a participé à l’European Seminar for Kinetography (1985-1994) et est Fellow de l’International Council for Kinetography Laban (ICKL), dont elle est secrétaire. Elle travaille au Centre national de la danse, sur des projets liés aux répertoires chorégraphiques et à la recherche. Elle enseigne également la culture chorégraphique au conservatoire du 10e depuis 2021.

Beyssade Sylvie
danse médiation tango argentin
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Docteur en ethnologie, Sylvie Beyssade a fait du tango argentin son sujet de recherche de prédilection.

À la fois poésie, musique et danse, le tango est de partout et de nulle part et apparaît dès que les contraintes sociétales deviennent trop oppressantes. De la même façon qu'il berçait la désespérance des immigrés échoués sur les rives du Rio de la Plata en Argentine et en Uruguay, à la fin du XIXe siècle, il refait surface, au terme d'un XXe siècle tumultueux, pour câliner la mélancolie des âmes recluses dans l'anonymat des mégapoles tentaculaires. Il n'est pas étonnant qu'il ait, au regard de ses interrogations existentielles, rencontré Pina Bausch, figure emblématique de la danse contemporaine, qui n'avait de cesse d'explorer les rapports humains et, plus particulièrement, les relations tourmentées entre les femmes et les hommes. Dans la lignée de sa préoccupation première relative à l'affliction de la solitude, le tango contemporain exprime, aujourd'hui encore, les émois, les pulsions et les fantasmes liés au désir de la rencontre avec l'Autre. Sa résonance aussi bien en tant que phénomène de société que fait intime, se prête à développer une analyse critique qui se rapporte aux problématiques de plusieurs approches disciplinaires mises à contribution. 

Sylvie Beyssade inscrit sa recherche dans une démarche de dialogue constant entre le savoir théorique et le savoir empirique et fait des classes de tango (dans lesquelles elle enseigne) et des milongas ses terrains d'investigation.

Bibliographie:

"Irrésistible tango", Eds SB&CO, 2015

"Tango de cendres", Eds SB&CO, 2018

"Meurtres en tango", Eds Scripto tango, 2021

"Tango contemporain", Eds SB&CO, 2023

Bigé Emma
études de genre et perspectives queer écologie épistémologie philosophie de la danse contact improvisation improvisation
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Emma Bigé étudie, écrit, traduit et improvise avec des danses contemporaines expérimentales et des théories trans*féministes. Agrégée, docteure en philosophie, danseuse et commissaire d'exposition, elle est notamment l'autrice de *Mouvementements. Écopolitiques de la danse* (La Découverte, 2023) et la co-éditrice de *Steve Paxton. Drafting Interior Technique* (Culturgest, 2019) et *La perspective de la pomme. Histoires, politiques et pratiques du Contact Improvisation* (Piretti, 2021). Elle enseigne irrégulièrement l'épistémologie en écoles d'art et dans des centres chorégraphiques. Le reste du temps, elle vit au bord d'une forêt et, dès qu'elle peut, elle roule par terre.

Blanchier Raphaël
anthropologie Mongolie performance transmission patrimoine circulation des savoirs apprentissage métier danse et politique identités
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Raphaël Blanchier est MCF en anthropologie de la danse à l'université Clermont Auvergne, laboratoire ACTé et UMR IFRAE. Ses recherches en anthropologie sociale et culturelle portent sur la danse en Mongolie, en lien avec l'identité nationale, à travers les pratiques de transmission, de performance, de création artistique, de définition des métiers et de circulation des savoirs (y compris par le numérique). Il utilise la pratique dansée comme outil pédagogique et de diffusion. Il a dirigé plusieurs programmes de master. Il contribue à différents collectifs de recherche et artistiques et développe des collaborations franco-mongoles.

Blœdé Myriam
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Membre de l’équipe THETA (Théories et Histoire de l’Esthétique, du Technique et des Arts) au Centre Jean Pépin (UMR 8230, CNRS-ENS, Paris), Myriam Blœdé est critique et chercheure en arts de la scène, et directrice de collection aux éditions L’Œil d’or, Paris.

Ses recherches en danse portent actuellement sur la mémoire de la création chorégraphique – mémoire des œuvres et possibilités d’“archivage” des processus de création.

Parmi ses publications récentes : Valeska Gert, Je suis une sorcière. Kaléidoscope de ma vie, trad. de l’all. Philippe Ivernel, nouv. éd. corr. et augm. sous la dir. de M. Blœdé, Paris, L’Œil d’or, 2021 ; « Le rater mieux selon Robyn Orlin », Agôn [En ligne], n° 9 : Rater, dir. E. Baudou, A. Coulon et Q. Rioual, 2021 ; « Archive dansée / archive de la danse. La démarche historienne d’Olga de Soto », Recherches en danse [En ligne], 7 | 2019 : Mémoires de l’œuvre en danse, dir. C. Palazzolo et G. Sintès ; « Vu(e)s de Syrie » [à propos de Our terrible country d’Ali Atassi et Ziad Homsi (2014)], Images de la Culture, n° 30, février 2017 ; « De l’énergie du fauve à la présence des oiseaux. Le bestiaire de Josef Nadj », Ligeia, dossiers sur l’Art, n° 145-148, janvier-juin 2016.

Bouvier Mathieu
figural figuralité analyse de pratiques chorégraphiques et de processus créatifs jeu analyse d'oeuvres chorégraphiques philosophie de la danse phénoménologie
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Mathieu Bouvier est chercheur en art, docteur en esthétique de l’Université Paris 8 (thèse soutenue en 2021 : "Les intrigues du geste. Pour une approche figurale du geste dansé"), réalisateur de films et collaborateur artistique pour la danse contemporaine (L. Touzé, Y. Hugonnet, C. Contour,DD Dorvillier, V. Dupont, etc.). Suivant une approche figurale nourrie de philosophie de l'art et de psychologie de la perception, ses travaux de recherche portent sur les "intrigues perceptives" qui sont émulées dans la fabrique du geste dansé et dans son expérience esthétique. Depuis 2018, il édite le site internet Pour un atlas des figures, plate-forme contributive pour la recherche en art.

Briand Michel
histoire culturelle antiquité et réceptions écritures poétiques / écritures chorégraphiques études de genre et perspectives queer butô artivisme transmédialité anthropologie
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M. Briand est professeur émérite de langue et littérature grecques, à Poitiers, UR 15076: https://univ-poitiers.academia.edu/MichelBriand.
Quelques travaux récents et en cours : (dir.), Corps (in)croyables. Pratiques amateur en danse contemporaine, -17 ; Débat entre M. Briand, J. Odenthal, T. Tafel et R. Viccei, mené par K. Schlapbach, L'ekphrasis de la performance dansée: de la description d'un objet au récit d'une interaction, Perspective, -20-2 Danser, 19-50 ; "Danse et littérature dans l’Antiquité", avec K. Schlapbach, Lalies 41, -23, 75-154 ; (éd.) vol.1 Antiquity, in A Cultural History of Dance (A. Arcangeli & M. Kant, eds.), Bloomsbury, à par. -24.

Burighel Giuseppe
arts vivants recherche création théâtre performance système des discours en arts vivants réparations artistiques
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Giuseppe Burighel est docteur en esthétique, sciences et technologies des arts (option théâtre et danse) et chercheur en Arts vivants associé au laboratoire Scènes du monde (EA 1573). Il soutient sa thèse en 2018 à l’université Paris 8 en cotutelle avec l’université de Bologne, ensuite publiée aux Presses universitaires de Rennes (Le Danseur en dialogue. Pratique et formes des discours dans l’art chorégraphique contemporain, PUR, 2021). Pendant plusieurs années, il a été comédien en Italie, avec une formation de danseur (danse classique, moderne et contemporaine). Il a travaillé à la médiation culturelle auprès de l’ETI (ancien Ente Teatrale Italiano de Rome). Il est enseignant chercheur (ATER) à l’université Paris 8. Ses recherches portent sur l’histoire et l’esthétique des formes et des pratiques spectaculaires (danse, théâtre, performance). Il s’intéresse notamment au système des discours en arts vivants (discours sur l’art, discours de l’art), aux réparations artistiques, à la recherche création.

Calabre Isabelle
quadrille créole Caraïbes Guyane
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Journaliste spécialiste de danse, Isabelle Calabre a écrit pour Danser, Ballroom et Danza&Danza. Elle contribue également à la rédaction des programmes du Théâtre de la Danse – Chaillot, du CN D et du Festival de Danse de Cannes. Elle a également publié les livres Hip hop et Cies, 1993-2012 Suresnes cités danse, Je danse à l’Opéra (album jeunesse, éd. Parigramme), et est co-auteur de l’ouvrage sur les 50 ans de l’École de danse Rosella Hightower. Depuis 2018, elle mène un travail de recherche sur les danses sociales des Antilles et de la Guyane : Quadrilles créoles, Histoire(s), Esthétiques et Pratiques, qui a reçu en 2020 le soutien du Centre national de la Danse.

Chénetier-Alev Marion
jeu de l'acteur théâtre et radio critique dramatique
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Marion Chénetier-Alev est maître de conférences en études théâtrales à l’École Normale Supérieure d’Ulm, membre de l’UMR 7172 THALIM (CNRS). Ses recherches portent sur les écritures dramatiques modernes et contemporaines ; sur la théorie et la poétique du travail de l’acteur ; sur l’histoire et les enjeux de la critique en arts du spectacle ; ainsi que sur les liens entre théâtre et radio, et l'histoire sonore du théâtre. Publication : - L’Oralité dans le théâtre contemporain (Éd. Universitaires Européennes, 2010) - L’Organe du langage, c’est la main (Argol, 2013) - Le Jeu de Maria Casarès (RHT, 2018) - Dits et écrits de l'acteur (RHT, 3 vol.) - Sarah Kane, 20 ans après (RHT, 2021)

Chevrier-Bosseau Adeline
danse américaine XIXe siècle danse et littérature danse et poésie
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Adeline Chevrier-Bosseau est maître de conférences en littérature américaine (poésie) et études en danse à Sorbonne Université et membre junior de l’IUF (Institut Universitaire de France). Elle est l’auteur de Emily Dickinson du côté de Shakespeare, modalités théâtrales du lyrisme (PUBP, 2020), et a dirigé le numéro spécial de la revue Cahiers Elizabéthains sur Shakespeare et la danse. Elle est également chorégraphe et sa première création, “Instincts for Dance, A Choreographic Translation of Emily Dickinson’s Poetry”, a été présentée à Séville en juillet 2022. Elle est également formatrice en culture chorégraphique au sein de la formation SANOS danseur-interprète

Desany Mathilde
affordance conscience pré-reflexive
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Doctorante en Sciences de l’éducation à l’ED EPIC (Education, Psychologie, Information et Communication) rattachée au laboratoire d'Education, culture et politiques (ECP) de Lyon. Titre provisoire de la thèse : Processus de l’agir créatif : conscience pré-réflexive et affordance. Le cas de la danse de création. Cette recherche doctorale propose de mettre en lumière le processus incarné de la créativité dans le cas de l’apprentissage de la danse de création et vise à questionner l’"agir créatif" des élèves en conjuguant deux cadres théoriques considérés comme interdépendants : la conscience pré-réflexive et l’affordance.

Després Aurore
kinesthésie XXe-XXIe siècles art chorégraphique art performance archive audiovisuelle
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Aurore Després est maître de conférences HDR en arts de la scène et de la danse à l’université de Franche-Comté-Laboratoire ELLIADD (EA 4661). En lien avec sa pratique de danseuse et de chorégraphe, ses recherches portent sur le geste et sa perception, le temps et l’archive dans le champ de l'art chorégraphique contemporain et des nouvelles esthétiques de la danse, dans une approche esthétique à la fois écologique, archéologique et politique. Sa démarche transdisciplinaire sur le corps et disciplinaire sur la danse et les performances artistiques, vise à soulever les enjeux de penser le geste comme objet, comme concept et comme méthode pour penser les mondes contemporains. Conceptrice de la plateforme FANA Danse & Arts vivants qui publie en ligne les fonds d’archives audiovisuelles de Dominique Bagouet-Carnets Bagouet, Ingeborg Liptay, Olivia Grandville et Mark Tompkins, responsable du Diplôme Universitaire Art, danse et performance (2011-2014), elle a dirigé l’ouvrage collectif Gestes en éclats, Art, danse et performance, Presses du réel, 2016 et formule ses derniers travaux autour d’une « archéologie sensible des gestes » comme des « gestes inactuels » dans les arts et l’art chorégraphique contemporain.

Voir FANA Danse & Arts vivants

Voir La portée des gestes - Danse et arts vivants aux XXe et XXIe siècles (synthèse HDR)

Ducrey Guy
danse et littérature Belle Époque Fin de siècle décadence Symbolisme Colette
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Guy Ducrey est professeur de littérature comparée à l’université de Strasbourg. Il a consacré l’essentiel de ses travaux aux relations entre les textes et la scène à l’époque 1900, à partir d'une thèse de doctorat de 1995: Corps et Graphies. Poétique de la danse et de la danseuse à la fin du XIXe siècle (Champion 1996). Son second livre, Tout pour les yeux. Littérature et spectacle autour de 1900, ménage aussi une large part à la danse et à ses relations avec les textes (2010). Plus récemment il a coordonné le n° 193 de la revue Romantisme : Chorégraphies, 2021. Avec Jacques Dupont, il a dirigé le Dictionnaire Colette (Classiques Garnier, 2018).

Fanouillet Laura
danse corps sensation symbole transmission
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Danseuse interprète et philosophe de formation, docteure en danse, Laura Fanouillet est actuellement ATER en Arts du spectacle à l’Université Grenoble-Alpes, associée au laboratoire Litt&Arts (UMR 5316), à la Structure Fédérative de Recherche Création (n° FED 4269) et au Performance Lab (projet IDEX CDP), avec lesquels elle développe de nouvelles pratiques et expérimentations en recherche-création et performance as research.
Sa thèse de doctorat, La Fabrique de l’oratoire. Recherche-transmission en danse, training et lieux de vie, explore les opérations symboliques à l’œuvre dans la transmission d’un art de danser comme d’un art de vivre. Menant une enquête au long cours auprès de la pratique quotidienne du danseur butoh Imre Thormann et du danseur flamenco José Suarez el Torombo, elle s’est intéressée au caractère initiatique de leur enseignement in situ, à la manière dont il nous est donné, par l’expérience du geste dont la pensée se fait parlante, de participer à l’esprit des instants (rythmes) et des lieux (images), et de s’y transformer (mouvements).
Elle est membre du collectif Hinterland, fondé en 2016 avec Lilas Nagoya et Nicolas Fayol, ainsi que du comité scientifique éditorial de la revue Recherches en danse, a publié Le Corps ou le fruit de l’expérience avec Guillaume Allardi (Larousse, 2010).

Fontaine Geisha
danse temps contemporain philosophie critique
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Geisha Fontaine est chorégraphe, danseuse et chercheuse. Docteure en philosophie de l’art à l’Université Paris I - Panthéon Sorbonne, elle a écrit Les 100 Mots de la danse (Que sais-je ?, 2018, réédition : 2023), Les danses du temps (Centre national de la danse, 2004), Las Danzas del Tiempo (Centro cultural de la cooperación, 2012), Tu es le danseur et  (micadanses, 2008 et 2009). Conseillère scientifique de l’exposition « La danse contemporaine en questions », produite par le CND et l’Institut Français, elle en a rédigé le manuel pédagogique et le catalogue (2015). Elle contribue également à différents ouvrages et revues, notamment aux Éditions du CNRS. Invitée à intervenir dans des universités et centre d’arts (Tokyo, Buenos Aires, Santiago, Sao Paolo, etc.), elle enseigne régulièrement (Université Bordeaux-Montaigne, Université Paris V - René Descartes, PESMD) et a participé à plusieurs programmes de recherche (Universités Paris V, Valenciennes et CNRS). 
Inscrites dans le champ de la philosophie de l’art, ses recherches portent essentiellement sur les temporalités de la danse. Elles se concentrent aujourd’hui sur la question de la contemporanéité, sur les mises en perspective des enjeux esthétiques et sur l’activité critique en danse.
Danseuse professionnelle dès l’âge de seize ans, formée en danse classique puis en danse contemporaine (notamment auprès de Merce Cunningham, Alwin Nikolaïs et Hideyuki Yano), Geisha Fontaine passe peu à peu du Théâtre du Capitole à Toulouse à des explorations tous azimuts. Depuis 1998, elle conçoit les créations chorégraphiques du groupe Mille Plateaux Associés en collaboration avec Pierre Cottreau.
Proches des anartistes, Geisha et Pierre sont plutôt friands des marges. Ils déploient un parcours atypique associant création, recherche théorique, partages de la culture chorégraphique et immersion dans de multiples milieux et lieux (institutionnels, tiers-lieux ou sans label). Ces deux artistes ont également mis en place le laboratoire européen Gazing and Dancing, associant des artistes et des chercheurs français, croates, hongrois et serbes.
Geisha Fontaine s’implique avec volupté dans la mise en relation d’univers contrastés.

Gauthier Céline
écrits de danseurs discours de danseurs parole récit fiction danse et littérature analyse des discours lecture kinésique
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Céline Gauthier est docteure en danse de l’université Côte d’Azur : elle soutient en 2023 une thèse intitulée « Une voix au chapitre. Paroles, discours et récits de gestes dans les écrits de danseurs » (dir. Marina Nordera). Dans une perspective méthodologique et transdisciplinaire, ses recherches actuelles s’intéressent aux outils partagés par les études en danse et en littérature pour analyser les imaginaires de l’écriture comme les textualités issues du champ chorégraphique. Parallèlement, elle est rédactrice en chef de la revue Cahiers de danse, éditée par la Briqueterie – CDCN du Val-de-Marne.

Germain-Thomas Patrick
danse à l'école économie du secteur chorégraphique histoire de la danse politique de la danse sociologie de la danse
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Patrick Germain-Thomas est docteur en sociologie, chargé de cours à l’université catholique d’Angers (UCO) et intervenant à la Fabrique de la Danse. Il a conduit une étude socio-économique du secteur chorégraphique publiée aux Éditions de l’Attribut en 2012 : La danse contemporaine, une révolution réussie ? Dans le prolongement de ce travail, il a réalisé entre 2013 et 2015 une enquête sur la danse à l’école qui a donné lieu à la publication d’un livre en avril 2016 : Que fait la danse à l’école, enquête au cœur d’une utopie possible ? Ce livre est aussi publié aux Éditions de l’Attribut, dans la collection Culture Danse, qu’il dirige et qui a pour objectif d’éditer chaque année plusieurs ouvrages de fond sur l’art chorégraphique. Il a collaboré à l’écriture d’une biographie de Peter Goss (Never stop moving, Éditions de l’Attribut, collection Culture Danse, 2018) et contribué à la Nouvelle histoire de la danse en occident publiée aux éditions du Seuil en 2020, sous la direction de Laura Cappelle. Dans le cadre de l’Association des chercheurs en danse, il a assuré avec Mahalia Lassibille la coordination de la revue Recherches en danse entre 2019 et 2022, dans laquelle il a codirigé deux numéros : le numéro 4, « Danse(s) et Politique(s) », avec Laure Guilbert, et le numéro 11, « Danse et Éducation », avec Joëlle Vellet. En 2022, il a également codirigé avec Chantal Lapeyre un numéro de la revue Le français aujourd’hui intitulé « La place de l’artiste dans la classe ». Dans le domaine de la danse à l’école, il a réalisé une mission de chercheur associé avec le Centre chorégraphique national de Belfort, Viadanse, dirigé par Héla Fattoumi et Éric Lamoureux, pour analyser les apports éducatifs et artistiques d’un projet transfrontalier d’éducation artistique et culturelle conduit en partenariat avec plusieurs institutions suisses (Territoires dansés en commun, TDC).

Givors Martin
Pratiques somatiques écologie danse in situ qi gong anthropologie
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Martin Givors est chargé de recherches au FNRS et affilié au Laboratoire d’Anthropologie Sociale et Culturelle de l’Université de Liège. Il mène un projet de recherches post-doctorales portant sur des pratiques somatiques enquêtant les rapports de continuité entre le corps et son environnement. Issues des mondes des arts vivants (danse in situ, acrobatie) et des arts corporels chinois (qigong, kungfu), les techniques du corps réunies dans le cadre de son étude partagent un souci de donner à sentir-penser le corps du praticien dans un entrelacement biophysique et affectif qui l’insépare de son milieu. Encore peu étudiées par l'anthropologie francophone, ces pratiques catalysent pourtant certains processus majeurs animant les sociétés modernes, en particulier les désirs de « recosmisation » (Berque) par l'expérience corporelle.

Issu de la recherche en danse, ses premiers terrains ont été réalisés auprès de danseurs, chorégraphes et acrobates, et sa thèse a notamment porté sur les processus d’apprentissage corporels au cours de la création et de la tournée du spectacle Fractus V (Cie Eastman / Sidi Larbi Cherkaoui, 2015-2018). Lui-même praticien des arts du mouvement, il développe une perspective incarnée, selon laquelle l’étude des savoirs du corps suppose d’être à la fois anthropologue, apprenti et expérimentateur. En 2017-2018, il conduit ainsi un cycle d’ateliers pratico-théoriques de recherche intitulé « L’invisible en jeu : pensées et pratiques de l’énergie dans les arts de la scène ».

Godfroy Alice
improvisation poétique de la danse traduction des savoirs somatiques articulation théorie pratique danse et poésie
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Alice Godfroy est maîtresse de conférences en danse à l’université Côte d’Azur, membre du CTELA. Entre littérature comparée, études en danse et phénoménologie, ses travaux ont élaboré le concept d’une dansité de l’écriture poétique, en définissant le mouvement des textes à partir de l’expérience du corps dansant improvisateur (Danse et poésie […], Champion, 2015 ; Prendre corps et langue […], Ganse, 2015). En 2019, elle lance à Nice la première édition de l’Improvisation Summer School, ainsi qu’un sous-parcours de master « Improvisation en danse ». Promue à l’IUF en 2020, elle travaille à initier un champ de recherche sur les gestes improvisés.

Goupillon-Villefort Lucile
Forsythe (William) déconstruction danse classique danse néo-classique improvisation hybridation
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Lucile Goupillon est danseuse, professeur de danse classique titulaire du CA, et docteure de l’EHESS en arts : Histoire et théorie. Dans son travail de thèse, ses recherches se sont concentrées sur la figure et le travail du chorégraphe William Forsythe au travers de la notion de « déconstruction ». A partir de cette approche elle questionne un moment de conflit esthétique dans l’histoire de la danse et les possibilités d’hybridation qui en découlent. L’enjeu de ses recherches est également de mettre au jour les libertés que s'octroie le chorégraphe face à un répertoire, une technique et l’acte même de chorégraphier, en s'appuyant sur l'analyse de ses oeuvres.

Guilbert Laure
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Laure Guilbert est historienne. Elle mène un double parcours entre la France et l’étranger dans les secteurs culturels et académiques. Diplômée de l’Institut universitaire européen de Florence, elle est l’auteur du livre Danser avec le IIIe Reich. Les danseurs modernes sous le nazisme (Bruxelles, Éditions Complexe, 2000 ; André Versaille Éditeur, 2011 ; Lisbonne, Imprensa Nacional-Casa da Moeda, 2024). Elle a réalisé plusieurs missions culturelles pour la Cité de la musique et le Centre national de la danse et a été, de 2002 à 2018, responsable des Publications de la danse au sein de la Direction de la dramaturgie de l’Opéra de Paris. Elle a co-fondé l’association des Chercheurs en Danse, qu’elle a présidé de 2007 à 2014, ainsi que sa revue, Recherches en danse. Tout en enseignant ponctuellement à l’université (Francfort-sur-l’Oder, Lille 3, Metz, Paris 3, Versailles), elle a poursuivi ses recherches, se consacrant à des travaux sur l’exil et la déportation des milieux chorégraphiques d’Europe centrale. Ceux-ci l’ont notamment amenée à être chercheur invité à la London University, à l’Université européenne Viadrina (Francfort-sur-l’Oder), au Center for Ballet and the Arts (New York University), au United States Holocaust Memorial Museum et à Yad Vashem (Jérusalem). Ses voyages d’archives et enquêtes orales ont été soutenus par plusieurs institutions et fondations (l’Institut français, le Centre national de la Danse, les fondations Lilian Karina et Carina Ari, la Hochschule für Musik und Tanz Köln). Membre associée du Centre d’histoire sociale de l’université de Paris 1 et de l’Institut Convergences Migrations, elle est actuellement chercheur invité à l’Institut Max Planck de Berlin.

 

Jarrasse Bénédicte
ballet et littérature danse et littérature
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Bénédicte Jarrasse est agrégée de lettres modernes et docteur en littérature comparée. Elle enseigne au Département de Médiation culturelle de l'université Paris Sorbonne Nouvelle (UFR Arts & Médias) et consacre ses recherches au dialogue entre les textes littéraires, les arts visuels et les arts du spectacle, principalement la danse théâtrale, dans l’Europe du XIXe siècle.

L. Boulba Pauline
recherche-création études féministes études de genre et perspectives queer écritures poétiques / écritures chorégraphiques
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Pauline L. Boulba est artiste et chercheuse. Elle mène une recherche-création au département Danse de Paris 8 sous la direction d'Isabelle Ginot et de Laurent Pichaud entre 2013 et 2019. Sa thèse intitulée « Les bords de l'œuvre. Réceptions performées et critiques affectées en danse » propose une réflexion autour des discours sur/de la danse et tente d'éprouver de nouvelles manières de regarder les œuvres, de dialoguer avec elles, de danser depuis elles. Elle enseigne régulièrement et accompagne des projets artistiques en tant que dramaturge. Son travail a été présenté dans au Centre National de la Danse, au Centre Pompidou, au festival Salmon à Barcelone ou au Théâtre de l'Usine à Genève.

Lassibille Mahalia
anthropologie Afrique « danse africaine » Sénégal krump hip-hop
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Mahalia Lassibille est anthropologue et maîtresse de conférences au département danse de l’université Paris 8. Elle est membre du laboratoire MUSIDANSE (Équipe d’accueil Esthétique, musicologie, danse et création musicale) et membre associée de l’Unité de Recherches Migrations et Société (URMIS). Elle fait partie du comité scientifique éditorial de la revue Recherches en danse de l’association des Chercheurs en Danse.

Ses travaux portent sur les circulations de danses d’Afrique et leurs incidences tant en termes chorégraphiques que politiques et identitaires. Après des enquêtes de terrain menées au Niger sur des danses traditionnelles (Peuls WoDaaBe) et avec de jeunes danseurs « contemporains », elle mène actuellement des recherches sur les danses du mouvement hip-hop et krump au Sénégal, en y intégrant l’usage des vidéos, la place des réseaux sociaux et la question des battles. Elle a par ce biais engagé une réflexion méthodologique sur l’usage des catégories en danse, notamment celle de « danse africaine », « danse contemporaine », « danses modernes » et « danses urbaines » (afro, hip-hop…).

Pages dédiées : http://www.danse.univ-paris8.fr/chercheur.php?cc_id=4&ch_id=378

https://musidanse.univ-paris8.fr/mahalia-lassibille

Lefèvre Betty
anthropologie corps pratiques artistiques genre danses contemporaines
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Enseignante/danseuse/chercheuse, son terrain d'observation des corporéités s'est initié avec la danse d'expression africaine en France, sujet de sa thèse en sociologie avec le Professeur Jean Duvignaud, puis s'est porté sur les danses contemporaines et les arts de la rue. Adoptant une posture anthropologique et pragmatique, ses travaux de recherche se sont focalisés sur l'espace de la création chorégraphique contemporaine, sur les multiples variations des corps qu'elle mobilise et les processus de transformations des imaginaires sociaux qu'elle engendre dans « les mondes de la danse ». Parmi ses axes de recherches, Betty Lefevre a également questionné les mises en jeu des masculinités/fémininités dans les pratiques corporelles artistiques, comme manière de se voir et de se dire pour les sociétés.

Elle a publié quatre ouvrages :

LEFEVRE B., ROLAND P., SIZORN M., 2019 (sous la dir.) Danser la rue, PURH

LEFEVRE B., 2016, (Coord.) L’artistique, Paris, Coll. Pour l’action, Ed. EPS.

LEFEVRE B., ROLAND P., FEMENIAS D., 2008, Un festival sous le regard de ses spectateurs, Viva Cité : le public est dans le rue, PUHR.

LEFEVRE B., SIZORN M., 2004, Petites histoires du Cirque Théâtre d’Elbeuf, l’esprit d’un lieu, PUR.

Chapitre d'ouvrage, numéro de revue et articles récemment publiés:

Lefevre B., Productions chorégraphiques contemporaines et formes de ritualisation, in Rite et création (dir. Myriam Watthee-Delmotte), Paris, Hermann Editeurs, 2020.

Andrieu S. , Fanouillet L., Lefevre B., Danse (s) et populaire(s) coordination du n° 9 de la revue de l'aCD Recherches en danse, 2020.

Lefevre B., Danses contemporaines, genre et engagements, in L'art est une arme de combat féministe (dir. Faubert S., Jedlicki F.) PURH, 2020

Lefevre B., Chercheur/artiste : du trouble dans la place, in Recherches en danse « La place des pratiques dans la recherche en danse » n° 6, 2017.

Lefevre B., Corps de femmes, corps d'hommes: de quelques usages de la nudité en danse contemporaine. Le cas de la pièce "Tragédie" d'Olivier Dubois, in Actes du colloque: Cultures corporelles: héritages et pratiques, PURH,2015

Ligore Bruno
ballet Notations pantomime archives bibliographie pédagogie femmes chorégraphes
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Bruno Ligore est doctorant en danse à l'Université Côte d'Azur et bibliothécaire assistant à la Réserve des livres rares de la BnF. Il a étudié à l'Accademia Nazionale di Danza de Rome et est titulaire d'un master recherche en danse de l'Université Paris 8. Ses recherches portent sur les rapports entre danse et archéologie (XVIIIe-XIXe siècles), ainsi que sur les pratiques de notation inhérentes. Il a publié les "Souvenirs" de Marie Taglioni (Gremese, 2017), et co-dirigé "Times of Change: Artistic Perspectives and Cultural Crossings in nineteenth-century Dance" (Piretti editore, 2022) et "Faire image: noter et dessiner la danse dans la première moitié du XIXe siècle" (INHA, en cours).

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